Rationalisation…Les patriotes utilisent la VAR contre le duo Diomaye-Sonko

0

Le parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) a promis monts et merveilles aux sénégalais. Depuis le 25 mars 2024, ces promesses sont attendues. Mais le duo Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko n’est toujours pas encore au taquet. Des patriotes ont commencé à leur rappeler leurs anciennes positions. Des promesses qui auraient permis de réduire drastiquement la rationalisation des dépenses pour ce nouveau régime.

sonko
Ousmane Sonko

Lorsqu’il était dans l’opposition, Ousmane Sonko avait promis de supprimer les fonds spéciaux une fois élu président au Sénégal. « Si nous accédons à la magistrature suprême du pays, il n’y aura plus de caisse noire ou secrète dans ce pays. Comment, au 21e siècle, dans un pays, peut-on voter 10 milliards de crédits mis à la disposition d’une seule personne, qui en fait ce qu’il veut sans contrôle ? C’est inadmissible ! », avait déclaré le leader du parti Pastef. Une pique à l’ancien président Macky Sall dont les fonds politiques n’étaient soumis à aucun contrôle.

Même si Ousmane Sonko n’est le cinquième président de la République, il n’en demeure pas moins qu’il occupe un poste dans le nouveau régime. Il est l’actuel premier ministre du Sénégal. Mais depuis lors, cette question est passée sous silence. Une caisse noire vide, c’est ce que le président de la République déclarait avoir trouvé à son arrivée au pouvoir. Bassirou Diomaye avait saisi l’occasion de sa rencontre avec une partie de la presse au palais de la République, pour faire mention de l’état actuel des fonds spéciaux de la présidence de la République. Il avait soutenu avoir été dans l’incapacité de répondre, parfois, aux sollicitations de certains de ses concitoyens souhaitant qu’il les assiste.

Il avait envisagé de mettre sur pied un comité restreint pour la gestion de ces deniers publics. En l’état actuel, ces fonds spéciaux sont gérés de manière opaque et ne font l’objet d’aucune traçabilité, encore moins de contrôle, du fait de leur caractère secret. Une situation qui a mis un partisan de Ousmane Sonko dans tous ses états. Dans un live, ce samedi, Mollah Morgun a ramené le duo à ses anciennes déclarations. L’activiste et fervent souteneur de l’actuel premier leur a demandé de respecter leur parole.

Pour un bon départ, la suppression de la caisse noire, comme promis par Ousmane Sonko, serait un signal fort. Malheureusement, cette question ne semble pas être une priorité pour tous les membres du nouveau régime. La suppression des agences budgétivores telles que le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), mais le duo Diomaye-Sonko ferait mieux de s’attaquer à ce pactole financier mis à leur disposition. Un pactole réfuté par plusieurs soucieux de la gestion des ressources.

C’est l’une des meilleures manières de rationaliser les dépenses de l’État. Ensuite le nouveau régime doit s’attaquer au train de vie des ministres du nouveau régime. Pour un petit pays comme le Sénégal, pays dont les membres prônent la rupture, les membres du gouvernement touchent une petite fortune. Le Premier ministre reçoit un salaire mensuel de plus de 4 millions FCFA. En l’absence de fonds politiques dédiés, il a également accès à une ligne de crédit à la discrétion du président de la République.

sonko
Le nouveau gouvernement

Les ministres, quant à eux, perçoivent un salaire net mensuel de 3,8 millions FCFA, tandis que les ministres d’État gagnent légèrement plus avec un salaire de 4 millions FCFA. Certains ministres bénéficient aussi d’avantages spécifiques à leurs fonctions. Le ministre de l’Hydraulique reçoit un supplément de 1,5 million FCFA pour son rôle à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Quant au ministre des Finances, il peut atteindre jusqu’à 25 millions FCFA en cumulant ses diverses fonctions administratives au sein de plusieurs institutions financières.

Le plus grand problème du régime actuel se sera les «insoumis» du Pastef. À chaque fois que le parti manquera à une promesse, il y’aura des Mollah Morgun pour le leur rappeler. Alors il serait temps de repenser la rationalisation des dépenses du nouveau régime.

Aliou Niakaar Ngom pour xibaaru.sn

laissez un commentaire
where to buy viagra buy generic 100mg viagra online
buy amoxicillin online can you buy amoxicillin over the counter
buy ivermectin online buy ivermectin for humans
viagra before and after photos how long does viagra last
buy viagra online where can i buy viagra