Lettre ouverte au Général / MINT
À la veille de la campagne électorale pour les législatives, le chef de l’État avait lancé un appel aux Sénégalais en général mais aux hommes politiques en particulier pour des élections apaisées. Malgré cette adresse saluée par beaucoup, la violence éclatait quelques heures après, ce qui est tout à fait regrettable. A la suite de ces heurts, le Général / Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, à son tour, lançait un appel pour demander à tous de battre campagne dans la paix et la sérénité. C’est cette posture qui m’a amené à m’adresser à lui pour lui dire que ceux qui sont restés sourds à l’appel du président ne vont pas exécuter les directives de son Ministre.
Il s’agit, à mon humble avis, d’être concret et de ne plus être dans des discours. À ce niveau. Je veux paraphraser l’ancien Ministre de l’Intérieur Madieng Khary Dieng qui disait d’ailleurs dans un contexte semblable « nous allons frapper vite fort. »
D’abord il est indispensable que les coupables et leurs commanditaires soient démasqués et mis hors d’état de nuire.
Ensuite, Général/Ministre, vous devez prendre des mesures pour sécuriser les caravanes par des forces de sécurité et de défense. Dix éléments pour chaque délégation nationale. Celles-ci seront chargées de :
– Sécuriser les caravanes ;
– Renseigner l’Autorité en cas de dérapages ;
– Désarmer les milices qui accompagnent les convois.
Qu’on ne m’oppose surtout pas l’argument du nombre élevé de listes. Quatre cent quarante éléments suffisent.
La sécurité a un coût. La vie humaine n’a pas de prix.
Ministre
Serigne Mbacké Ndiaye