Il a décroché son diplôme de doctorat avec la mention Très honorable avec les félicitations du jury. La soutenance a eu lieu samedi dernier à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Son thème développé sur 432 pages portait sur : «Évolution du droit minier sénégalais: de l’ordre coloniale au XXIe siècle ».
Les enseignements qu’on peut tirer de cette thèse est qu’il y a eu globalement une évolution.
« Je pense que globalement nous avons observé une évolution pour prendre en charge les aspirations économiques et les autres institutions. Et là le pouvoir normatif de l’État est gelé du fait des causes de stabilisation qui sont dans les contrats qui font que les garanties fiscales, économiques offerts par l’État, empêchent le gouvernement de revenir sur certaines dispositions conventionnelles » a-laissé entendre le nouveau docteur en droit minier, Ousmane Cissé.
Selon lui, l’État n’arrive toujours pas à tirer profit de l’exploitation des ressources minières. Il poursuit: « ce déséquilibre est dans les conventions de contrats qui sont signées et globalement des prestations des parties ne sont pas satisfaisants pour l’État du Sénégal. Donc nous sommes arrivés à cette conclusion, mais aussi nous sommes à la conclusion des conventions minières, les textes de loi aux Sénégal de plus en plus répondent aux aspirations du peuple en termes de protection de l’environnement, de lutte contre la pauvreté, et la question de l’emploi », a-t-il expliqué.
