Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) entrevoit un espoir avec l’avènement du nouveau régime au Sénégal et espère la fin du «calvaire» des enseignants.
«A la suite de la formation du nouveau gouvernement conduit par le Premier ministre Ousmane Sonko sous l’ère du président de la République Bassirou Diomaye Faye, nous pensons pouvoir afficher un optimisme de voir des solutions être apportées à nos problèmes. En effet, avec ce gouvernement, nous espérons voir enfin la régularisation de la situation des enseignants décisionnaires, l’apurement des rappels que l’Etat doit aux enseignants, le relèvement de l’âge de la retraite des enseignants à 65 ans et la fin des lenteurs administratives qui restent et demeurent nos préoccupations», s’enthousiasme Mbaye Sarr, Secrétaire général national du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef).
Au sujet de la nomination de Moustapha Mamba Guirassy au ministère de l’Education nationale, le patron du Sadef lui trace une feuille de route : «Nous demandons au ministre de l’Education, Moustapha Mamba Guirassy, d’être ouvert et d’instaurer un mécanisme efficace de dialogue permanent avec les organisations syndicales», avance-t-il.
A son collègue Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la réforme du secteur public, Mbaye Sarr de lui indiquer la voie à suivre pour gérer l’une des préoccupations des enseignants. «Il doit accélérer la réforme afin de mettre fin aux lenteurs administratives qui ne cessent de plomber la carrière des enseignants, en mettant en place le système de digitalisation des procédures administratives depuis les Ief. Il doit également procéder à la régularisation de la situation des contractuels de la Fonction publique qui servent dans les bureaux relais des Pama et qui travaillent dans des situations précaires», fait-il remarquer.
S’adressant toujours au nouveau ministre de la Fonction publique, le responsable du Sadef lui demande la suppression de l’application Girafe 2, qui «ne fait que porter préjudice aux enseignants».