Un nouvel acte de violence atroce a secoué les rues de Bamenda avec la découverte macabre de la tête sans vie d’un individu à l’intersection de l’Église d’Azire. Les soupçons se portent immédiatement sur les combattants séparatistes ambazoniens, dont les précédents actes de brutalité similaire dans la région ont semé la terreur depuis le début de la crise anglophone.
Des témoins horrifiés ont décrit une scène choquante où deux individus, identifiés comme Isubo et Slow et associés au groupe ambazonien, ont rapidement déposé la tête. « C’était rapide, nous avons vu une voiture faire demi-tour et partir, laissant un sac vert contenant la tête sans corps », a rapporté un témoin oculaire, visiblement bouleversé.
Selon les informations recueillies, cet acte brutal semble avoir ses racines dans la localité de Ntaturu, suscitant une vive surprise et une profonde inquiétude au sein de la communauté déjà éprouvée par les attaques antérieures. La perte d’une autre vie innocente a plongé les habitants dans le deuil, appelant à une action immédiate pour que justice soit rendue.
Malheureusement, ce n’est pas un incident isolé. La pratique troublante des combattants ambazoniens consistant à placer des têtes coupées dans des lieux publics est devenue malheureusement familière. La communauté se souvient douloureusement du premier incident, lorsque le corps d’un enseignant du lycée Nitop a été retrouvé à Mobile Nkwen à Bamenda. D’autres cas ont vu des têtes abandonnées dans des endroits troublants comme le rond-point de l’hôpital et Ntamulung, entre autres.