Le député Thierno Alassane Sall a vivement critiqué le projet de loi d’amnistie, déclarant qu’il trahit le peuple sénégalais, en particulier les victimes des événements de février 2021 et février 2024. Le candidat à la Présidentielle considère cette loi comme un aveu d’échec de l’État sénégalais dans sa mission de faire la lumière sur les circonstances de la mort de nombreux jeunes.
Thierno Alassane Sall souligne que cette loi s’inscrit dans le cadre d’un coup d’État constitutionnel. Le Président du parti de la République des Valeurs appelle ses collègues « qui aboient au fond de la sall », à méditer sur la douleur des proches des victimes, citant l’exemple de la mère de Lansana Diaité, décédé à l’âge de 28 ans dans une gendarmerie, ainsi que la mère d’Oumou Kalsoum et Fatoumata Bintou Diallo, mortes calcinées dans un bus Tata.
Thierno Alassane Sall affirme qu’il ne votera pas en faveur de cette loi d’amnistie et exprime sa fierté de défendre la République. S’adressant au Garde des Sceaux, ministre de la Justice, l’ancien ministre critique également le fait que l’exposé des motifs du projet de loi ne fait aucune référence aux victimes.