Le directeur de l’Ecole Primaire Publique (Epp) Zébizékou 1, Dago Lauhoré David, porté disparu depuis le dimanche 4 février 2024, a été retrouvé ce lundi 5 février 2024, mort dans un puits.
Le village de Zébizékou, situé dans la sous-préfecture de Ouragahio, région du Gôh, est plongé dans le deuil suite à la découverte du corps sans vie de Dago Lauhoré David, directeur de l’Epp Zébizékou 1. Porté disparu depuis le dimanche 4 février 2024, il a été retrouvé ce lundi 5 février 2024, au fond d’un puits sur un chantier, suscitant l’émoi dans la communauté.
Il avait suivi le match Mali-Côte d’Ivoire à la télé
Selon nos sources, Dago Lauhoré David, récemment opéré de l’œil, avait quitté Abidjan le samedi 3 février 2024, pour rejoindre Zébizékou. Il avait suivi l’ exploit des Eléphants de Côte d’Ivoire contre les Aigles du Mali à la télévision, dans une atmosphère de joie qui allait malheureusement faire place au drame.
A en croire les mêmes sources, la tragédie a commencé à se dessiner tôt dans la matinée du dimanche 4 février 2024, lorsque le directeur de l’Epp s’était levé vers 5 heures du matin pour, dit-il, se rendre aux toilettes. Malheureusement, il n’est jamais retourné chez lui depuis. Son absence prolongée a alerté la communauté, entraînant l’organisation d’une battue qui n’a pas donné les résultats escomptés.
Les pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour repêcher le corps de Dago Lauhoré David, dans des circonstances entourées de mystère
L’affaire a pris une tournure sombre ce lundi 5 février 2024, lorsque la présence d’un corps a été signalée dans un puits sur un chantier. Les autorités locales, dont le président du Coges Antoine Babli, le chef du village, le sous-préfet, le commandant de brigade et le commissaire de police, ont été informées et ont rapidement réagi. Les pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour repêcher le corps de Dago Lauhoré David, dans des circonstances entourées de mystère.
Des témoins ont rapporté une découverte intrigante : le tricot et les chaussures du défunt étaient soigneusement rangés à côté du puits, qu’on fermait toujours auparavant. Cette observation soulève deux hypothèses perturbantes : le suicide ou l’assassinat.
Des hypothèses…
Dans le premier scénario, il est envisageable que le directeur, conscient de son acte, ait ôté son tricot et ses chaussures avant de les ranger au bord du puits. Dans le second cas, des assassins présumés auraient délibérément disposé le tricot et les chaussures du directeur à proximité du puits avant de commettre leur crime.
Ces deux hypothèses soulèvent des questions cruciales, et l’ouverture imminente d’une enquête devrait permettre de faire la lumière sur les circonstances entourant la mort tragique de ce vaillant serviteur de l’État. La communauté de Zébizékou, sous le choc de cette perte inattendue, attend des réponses pour apaiser la douleur qui s’est abattue sur le village.