Le processus de blanchissement de Karim Wade est bien lancé. Après la rencontre avec le comité des droits de l’homme des Nations Unies, le directeur des droits de l’homme au ministère de la Justice avoue que l’Etat du Sénégal est prêt à réformer la Crei.
« Nous avons une disposition qui date de 1965, le pacte date de 1966, nous sommes conscients que la (CREI) qui est chargée de juger les infractions d’enrichissement illicite, a été créée en 1981, donc avant l’alternance démocratique de 2012. Et le gouvernement actuel est maintenant conscient qu’on doit revoir l’ensemble des juridictions qui ne consacrent pas un droit de recours pour effectuer des réformes », a expliqué Moustapha Ka.
Au micro de la radio des Nations Unies, il est aussi revenu sur le cas Karim Wade. « Nous avons répondu en disant que le Sénégal est prêt à allouer la réparation, mais comme dans la décision du comité, il n’y avait pas un montant quantifié pour réparer, il fallait actionner quand même une procédure afin de pouvoir déterminer le préjudice subi, entendre la personne concernée pour pouvoir avoir une juste vision du montant de la réparation qui a été alloué. »
Sur cette même affaire, le directeur des droits de l’homme au ministère de la Justice ajoute que « l’intéressé, depuis sa libération, n’est pas revenu au Sénégal et ne s’est pas rapproché des juridictions compétentes. C’est la raison pour laquelle la réparation n’a pas été allouée par les juridictions. » Senego