La ruée vers les ressources minérales bouscule la CEDEAO
Le Niger, le Mali et le Burkina décident de quitter la CEDEAO. On en parlait depuis des mois. C’est fait.
C’est une mauvaise décision des chefs militaires qui ont pris le pouvoir par la force, sous prétexte que les civils au pouvoir soutenus par la France et les Nations Unies ne sont pas efficaces dans la lutte contre le jihadisme.
Mais en quoi la CEDEAO en construction, il est vrai difficile, et c’est normal; il y a tant de forces qui s’opposent à l’intégration africaine, est responsable ?
Je me suis opposé à une intervention militaire de la CEDEAO au Niger après le coup d’État contre Bazoum, comme beaucoup de forces citoyennes. Pour autant, je suis contre le coup d’État dans ce pays sur fond de rivalité entre la France et la Chine: l’enjeu de l’uranium, les chinois ayant déjà fait main basse sur le pétrole.
Ces pays du Sahel regorgent de pétrole, d’uranium et de terres rares et n’ont pas accès à la mer.
Ils ont intérêt à pousser l’intégration africaine au lieu de déstabiliser la construction nécessaire de la CEDEAO.
Mamadou Lamine Diallo