A l’hôpital Laquintinie de Douala, une femme retenue prisonnière depuis 3 mois pour 400 000 Fcfa de factures après la perte de son bébé
Une histoire poignante émerge de l’Hôpital Laquintinie de Douala, où Maman Obondigui Bibanga Marie se trouve retenue prisonnière depuis trois mois en raison d’une facture de 400 000 Fcfa. Le drame a commencé lorsque cette femme enceinte s’est rendue à l’hôpital pour accoucher, mais a dû faire face à la tragédie dévastatrice de la perte de son bébé, déclaré mort plus tard.
Maman Marie, bien que dévastée par la perte de son enfant, n’a pas été autorisée à récupérer le fœtus qui, selon le personnel soignant, serait actuellement « scellé » à la morgue. Cette situation soulève des questions et des préoccupations sur la gestion des cas de décès périnatal dans les hôpitaux publics et la communication avec les parents endeuillés.
La femme, retenue en raison d’une dette hospitalière de 400 000 Fcfa, se retrouve dans une situation difficile, confrontée à la douleur de la perte et à la détention à l’hôpital en raison d’une facture impayée. Elle affirme toutefois avoir été bien traitée par le personnel soignant et les infirmières de l’Hôpital Laquintinie.
Cette histoire tragique met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes dans les hôpitaux publics, en particulier celles qui doivent faire face à des complications pendant la grossesse et l’accouchement. Dans un contexte où certaines personnes ont la possibilité de voyager dans des jets privés entre l’Europe et le Cameroun, la détresse de Maman Obondigui Bibanga Marie souligne les disparités sociales et économiques qui persistent dans le système de santé.
Il est crucial de s’interroger sur la manière dont les autorités de la santé gèrent les situations de deuil et de facturation à l’hôpital, en veillant à ce que la compassion et le soutien soient au cœur des pratiques médicales.