Après la lecture du rapport de la commission d’enquête parlementaire, sa subjectivité dans cette affaire coule de source du fait même de la nature de notre assemblée nationale, cependant le rapport permet de comprendre l’historique de cette affaire complexe et d’avoir des détails forts intéressants ; et éclaire par la même occasion la lanterne des sénégalais.
Après avoir suivi aussi les sorties médiatiques du leader de Pastef qui a fini de montrer tout son mépris des institutions de la République deux choses s’imposent :
Il est certain que sur ce problème complexe le peuple est perdant, sa perte qui n’est pas en l’espèce un détournement de deniers publics, elle peut ou pouvait être minimisée si tout était clair, les familles indemnisées à temps sans l’intervention de sociétés qui ont cherché à se faire beaucoup d’argent facilement sur le dos du peuple, facilité ou pas par des agents fonctionnaires de l’Etat (là où on peut trouver un problème, le reste étant les contrats privés)
Sonko pour sa part, a commis une énorme faute au moins morale dans ce dossier.
Quand une partie de la famille l’a approché pour porter leur combat, il a voulu en faire un business en étant facilitateur, à travers d’abord sa société Atlas (avec un protocole d’accord non signé) puis finalement par la société Mercalex de son associé Ismaela Ba (qui pouvait lui aussi répondre à la commission d’enquête), qui est en même gérant de Atlas. Donc si ce n’est pas Atlas, c’est Mercalex ça ne change pas grand-chose, Sonko a cherché à se faire de l’argent sur cette affaire. Soit à travers sa propre société ou celle de son associé direct. Les pastefiens ont beaucoup du mal à s’expliquer sur ce point, et il y’a nécessité. Ils ne font que botter en touche, en disant que Sonko n’a pas finalement signé.
Finir par en faire une affaire politique est très gênant, et le fait que Mamour Diallo un élément du processus soit ciblé personnellement par Sonko est douteux. Sonko devrait de bonne foi accuser l’État du Sénégal globalement.
La religion est faite, ce dossier même s’il révèle que des gens se sucrent sur le dos sur peuple à travers des tours de passe-passe (ce qui n’est pas une nouveauté), ce dossier est en grande partie, de la politique politicienne et de règlement de compte personnel.