La co-organisation de la Coupe du Monde 2030 par le Maroc, l’Espagne et le Portugal promet d’être un événement époustouflant, mais cela vient avec un coût substantiel. Selon une étude de Sogécapital Gestion, une filiale du groupe Société Générale Maroc, cette entreprise colossale devrait coûter près de 52 milliards de dirhams au Maroc.
Cette grande aventure a un prix. Selon l’étude, les coûts de l’organisation du Mondial 2030, en tenant compte de l’inflation et des nouvelles normes de construction, devraient osciller entre 15 et 20 milliards de dollars pour le trio Maroc-Espagne-Portugal.
Le Maroc devra mobiliser près de 5 milliards de dollars, soit environ 52 milliards de dirhams. Cette somme colossale sera allouée à la construction et à la rénovation de stades (17 milliards de dirhams), de centres d’entraînement (8 milliards de dirhams), de transports et d’autres infrastructures (17 milliards de dirhams), ainsi qu’aux coûts généraux d’organisation (10 milliards de dirhams).
Selon l’étude, l’État marocain devra assumer les coûts de construction des stades et des centres d’entraînement, s’élevant à 25 milliards de dirhams sur la période 2024-2030. Pour le reste des travaux, notamment ceux liés au réseau de transport, le gouvernement devra envisager des crédits bancaires, une dette privée, des prêts concessionnels étrangers et des aides de pays tiers.
Le secteur du BTP sera l’un des principaux bénéficiaires de cette entreprise, car il sera porté par des projets d’envergure tels que la construction de stades et d’infrastructures majeures. Cela renforcera l’activité des opérateurs du secteur, créant ainsi un impact économique considérable.
Le secteur touristique marocain connaîtra également des retombées positives à court et moyen terme grâce à cet événement, avec l’amélioration de l’offre hôtelière nationale. L’étude estime qu’environ 100 000 lits supplémentaires seront nécessaires pour accueillir les nombreux visiteurs attendus, et les recettes touristiques pourraient atteindre jusqu’à 120 milliards de dirhams en 2030.
Source : Réalités Online