Que faire des décès récurrents du Magal ? L’ordre et la discipline en question
Est-il acceptable que chaque magal voit la mort d’une vingtaine de personnes, à la suite d’accidents. Il suffit de faire le bilan sur 12 ans, de 2011 à 2023 pour se rendre compte que les décès imputables aux accidents, s’élèvent entre 15 et 25. Comment comprendre que ces décès ne puissent être évités malgré tout le caractère prévisible de l’évènement et les dispositions à prendre.
Est-ce un coût humain raisonnable à la dimension de l’évènement ?
Ou faut-il à travers ce bilan macabre mesurer l’indiscipline générale des sénégalais et l’incapacité des pouvoirs publics à y faire face ?
Le développement n’est pas possible sans l’ordre et la discipline. Il faudra bien se résoudre à confronter cette question.
Sans l’ordre et la discipline, dans le privé comme dans le public, chez le citoyen comme l’homme public, aucun plan ou vision ne sera réaliste puisqu’il faudra pour sa réalisation, y entraîner toute la population et les responsables publics pour les faire réussir.
