L’installation du nouveau bureau paritaire de la ville de Dakar continue de susciter le débat. Cette fois-ci, c’est Dias-père qui prend le contre-pied des membres de Pastef qui ont fustigé « une éviction » du maire de Dakar. Jean Paul Dias a formellement décrié cette attitude des membres de l’ex-Parti, Pastef.
« Ils ont tort de lui pointer du doigt. Il faut préciser que le seul élu au suffrage universel, c’est le maire de Dakar. J’ai entendu les autres dire qu’ils ont tous été élus. En effet, ils sont juste élus conseillers dans un deuxième collège », précise le secrétaire général du Bloc Centriste Gaïndé (BCG) qui était de passage à l’émission Grand Jury sur les ondes de la RFM ce dimanche.
Jean Paul Dias, poursuivant sa logique, a soutenu que c’est la démocratie qui a décidé au regard de la parité. « Il fallait recommencer car, le bureau étant irrégulier. Ce qui a été fait. Ce n’est pas le maire qui décide de qui doit être élu ou pas. Il peut avoir son candidat ou sa candidate, mais il ne choisit pas les conseillers ou ses adjoints », martèle l’ancien ministre de l’Intégration économique africaine, président du conseil des ministres de la CEDEAO.
Qui précise que « c’est tout à fait injuste de se défouler injustement sur le maire Barthélémy Dias, car ce sont les membres du Pastef qui ont refusé de prendre les postes qui leur ont été proposés. »
Toujours dans ce même registre, Jean Paul Dias souligne au passage, selon son interprétation, cette vision de la cour d’appel est irrégulière car, elle ne peut pas être appliquée à la municipalité et ne pas l’être à l’assemblée nationale, par exemple…