Le Sénégal n’oubliera pas de sitôt le règne du président Macky Sall. Et l’avènement de Ousmane Sonko. Ces deux leaders tiennent en otage tout un peuple. A moins de huit (8) mois de la présidentielle de 2024, le chef de l’Etat ne donne aucun gage qui assure qu’il ne fera pas de troisième mandat. Pour sa part, le leader du parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) est obsédé par sa révolution sanglante. Cette querelle de borne fontaine est en train de ternir l’image de notre beau pays à l’international.
Les projets insurrectionnels de Sonko ont fait le tour du globe. Désormais, tout le monde est au courant de la stratégie jihadiste du leader de Pastef. Xibaaru a tellement alerté qu’il est sous le radar des ultras de Sonko. Mais il n’est plus le seul dans le combat. La presse étrangère, non partisane, a fait une analyse très approfondie sur les manifestations du 1er juin 2023. Contrairement aux médias sénégalais, cette presse n’a pas peur de dire la vérité. Cette vérité jaillit cette fois-ci de la presse ivoirienne qui crève l’abcès et livre sa part de vérité sur la situation tendue provoquée par Ousmane Sonko.
Dans un article intitulé « Ousmane Sonko, un vrai chef rebelle ». Nos confrères ont passé en revue les manifestations qui ont fait seize (16) morts. Ledit article analyse la tentative avortée de Pastef à faire couler la République du Sénégal qui est aujourd’hui officiellement reconnue comme un pays producteur de pétrole. Un nouveau statut qui suscite toutes les convoitises. Sonko et son parti ont failli faciliter aux laudateurs l’accès à nos ressources. Malheureusement, une bonne partie de la presse sénégalaise est trop occupée à faire plaisir aux ultras de Sonko qu’ils n’arrivent pas à regarder au-delà de leur nez. Le Sénégal est sous la menace de forces étrangères et il faut oser le dire.
Sonko ne s’est pas limité à ternir l’image de notre pays par son projet maléfique. Il nous a ramené au temps de l’esclavage. Pastef se raccroche aujourd’hui à un petit avocat français de rien du tout pour émerger. Ce parti a complètement oublié les ténors du barreau qui ont soutenu et défendu leur leader. Ces robes noires se sont fait gazer, malmener uniquement dans le but de tirer sonko d’affaires. Mais ils sont jetés aux oubliettes au profit d’un petit profitard qui cherche à se faire un nom. Ce qui fait officiellement de Pastef un parti bête. Sur le plan international, tout le monde sait que Branco n’a aucune compétence pour traduire qui que ce soit à la Cour Pénale Internationale (CPI).
De violentes manifestations ont fait seize morts. Les coupables de cette tuerie n’ont toujours pas encore été identifiés. Du côté de l’Etat, on accuse des forces occultes d’avoir infiltré les manifestants. Ce dans l’unique but de faire des morts qui seront imputés à l’État. Mais pour l’opposition et une partie de la société civile, il n’y a pas photo. C’est Macky Sall et ces forces de défense et de sécurité qui font les victimes. Mais ces morts n’empêchent pas le régime de dormir. La preuve, aucune compensation n’est venue de l’autorité suprême.
Il a fallu attendre un conseil des ministres pour voir Macky Sall présenter ses condoléances aux familles des victimes. Aucun Tweet, aucun post sur les réseaux sociaux n’a été fait. Et pourtant, Macky s’empresse toujours de présenter des condoléances aux autres nations en deuil. En mission sauvetage en Ukraine, Macky s’est même permis de rendre un hommage aux victimes. Mais le chef de l’Etat a oublié de balayer devant sa case. Même si ces jeunes ont répondu naïvement à l’appel de Sonko, ils restent des sénégalais à part entière. Il méritait autant qu’on leur rende hommage. Ne serait-ce que pour les familles.
Quoiqu’il en soit, cette guéguerre entre Macky Sall et Ousmane Sonko est en train de ternir l’image du Sénégal. Notre pays était un modèle de paix et de démocratie. Mais hélas, une nouvelle race de politiciens veut en faire une rue-publique. Le leader de Pastef veut impérativement plonger le pays dans le chaos. Sonko n’a que la violence comme argument. Tout ce qu’il dit tourne autour du combat et du sacrifice. L’homme n’a que des mots insurrectionnels à la bouche. Face à tel individu, l’Etat se devait d’être fort. Malheureusement, Macky a fini par démontrer toutes ses faiblesses. Des faiblesses qui risquent de coûter très cher au Sénégal.
Il devient urgent de régler une bonne fois pour toute cette situation. La République doit rester au-dessus de la mêlée. Et pour celà, force devra rester à la loi. Tous les yeux sont rivés sur le Sénégal. Avec la découverte du pétrole et les menaces sécuritaires dans la sous-région, le gouvernement n’a pas droit à l’erreur. Le moindre faux pas et la situation sera plus que catastrophique. Les sénégalais ne doivent pas accepter que deux hommes politiques ne les plongent dans un chaos indescriptible.
Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru