La veuve écrit un livre pour enfants sur le deuil : elle a en fait empoisonné son mari. Les faits s’étaient déroulés dans la nuit du 3 au 4 mars au domicile familial dans l’Utah, aux Etats-Unis.
Ce soir-là, une femme de 33 ans avait servi un cocktail alcoolisé à son mari au lit pour célébrer la vente d’une maison pour son entreprise.
Puis, dans la nuit, Kouri Richins avait quitté la chambre conjugale pour s’occuper de l’un de leurs enfants qui avait fait un cauchemar et s’était endormie dans la chambre de ce dernier.
Elle s’était réveillée à nouveau vers 3 heures du matin et était retournée dans sa chambre où elle avait découvert le corps sans vie de son mari.
Après la mort d’Eric Richins, son épouse a écrit un livre pour enfants pour parler du deuil. Il a été publié le 5 mars presque un an jour pour jour après la mort de son conjoint. Kouri en a même fait à la promotion sur une chaîne de télévision locale.
La jeune femme a été interpellée lundi et a été inculpée du meurtre de son mari. Car les enquêteurs ont relevé des incohérences dans son récit.
Elle avait déclaré qu’elle avait pratiqué la RCR (Réanimation cardio-respiratoire) sur son mari, mais les premiers intervenants ont déclaré que c’était peu probable, étant donné le sang provenant de sa bouche.
La suspecte avait expliqué avoir laissé son téléphone dans sa chambre lorsqu’elle est allée dans la chambre de l’enfant, mais l’examen de son smartphone a révélé qu’elle avait envoyé et reçu des messages pendant cette période. Ces messages ont ensuite été supprimés.
De plus, le 14 février 2022, le couple avait organisé un dîner de la Saint-Valentin au cours duquel son mari était tombé très malade. L’homme avait pensé qu’il avait été empoisonné. Il en avait même fait mention à un ami.
Une autopsie a révélé qu’Eric Richins avait pris cinq fois la dose létale de fentanyl « illicite ».
Or, quelques jours avant la mort de son mari, Kouri avait demandé à une connaissance une ordonnance pour des analgésiques. Puis, après, elle lui avait demandé des médicaments plus fort.
La suspecte aurait commis ce crime pour toucher l’assurance-vie de son mari s’élevant à plusieurs millions de dollars.