Côte d’Ivoire : un élève de 6ème amputé de la main droite par ses…amis de classe
A Daloa, un élève de la 6ème amputé de la main droite au niveau du poignet droit par ses amis de classe…
Le jeune H. Amara, élève en classe de 6ème au Lycée Moderne 3 de Daloa a été amputé du poignet droit, dans l’après-midi du dimanche 12 mars 2023, par ses amis de classe, au quartier Manioc.
Le jeune H. Amara devra désormais poursuivre ses études au Lycée Moderne 3 de Daloa, chef-lieu de la Région du Haut Sassandra, sans sa main droite amputée au niveau de son poignet. A en croire nos sources, cet élève en classe de 6ème domicilié au quartier Garage a été, dans l’après-midi du dimanche 12 mars 2023, la cible de ses amis de classe, selon lui-même.
Pour des raisons non encore élucidées, un groupe de jeunes armés d’armes blanches se sont introduits dans un salon de coiffure et ont amputé le poignet droit du jeune élève
En effet, Linfodrome a appris que le jour des faits, aux environs de 13h00, H. Amara a été agressé à l’arme blanche, au quartier Manioc, non loin de la Scierie Ali Coulibaly.
Pour des raisons non encore élucidées, un groupe de jeunes armés d’armes blanches se sont introduits dans un salon de coiffure et ont amputé le poignet droit du jeune élève. La victime a fait savoir que ses agresseurs sont ses propres amis de classe.
Alertés, les éléments de la brigade de gendarmerie se sont rendus sur les lieux. Bien avant leur arrivée, le blessé avait été évacué aux urgences du centre hospitalier régional (CHR) de Daloa.
Même si son pronostic vital n’est pas engagé, selon des sources médicales, H. Amara souffre moralement et surtout physiquement dans sa chair. Il devra désormais s’habituer à travailler avec la main gauche s’il n’est pas né gaucher.
On se demande encore les motivations des agresseurs du jeune élève
Au quartier Garage où réside Amara, on se demande encore les motivations des agresseurs du jeune élève. Que reprochent-ils à H. Amara ? Et c’est pour cerner tout le contour de cette affaire qu’une enquête a été ouverte.
Parce qu’on est bien curieux de savoir ce qui peut bien pousser des élèves à s’adonner à une telle boucherie sur un individu, qui plus est, serait un ami de classe. Seule l’enquête ouverte pourra nous situer davantage.
En attendant, les spéculations vont bon train dans la Cité des Antilopes.