Après les propos racistes du président tunisien Kaïs Saied, plusieurs témoignages de migrants relatent des arrestations arbitraires, des expulsions de leur domicile et des agressions racistes.
La situation est préoccupante : plusieurs témoignages de migrants relatent des arrestations arbitraires, mais aussi des expulsions de leur domicile et des agressions racistes. Vendredi, la maison d’un groupe de migrants a été saccagée dans la nuit de jeudi par deux Tunisiens, selon les premiers témoignages.
Un climat de panique s’installe aussi parmi les étudiants subsahariens qui ont leur carte de séjour. « L’ambiance est très triste chez la communauté estudiantine ivoirienne », rapporte Michael Élie Bio Vamet, président de l’association des étudiants ivoiriens. « Les étudiants sont apeurés et cloîtrés chez eux. »