La machine politique de Benno Bokk Yakaar a fini par avoir Aminata Touré. Aidée par les député de Wallu Sénégal, la coalition présidentielle à réussi à déchoir Mimi de son mandat de députée. Ils se sont basé sur l’article 7 du réglement intérieur de l’Assemblée nationale pour réussir leur coup. Mais cette décision est jugée illégale dans la mesure où l’ancienne président du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) n’a pas démissionné de son parti. Face à la presse, la tête de liste de Benno eux élections législatives à répondu à ses camarades qui l’ont trahi.
Revenant les circonstances de sa déchéance, Mimi Touré révèle n’avoir toujours pas reçu de notification. » C’est le mardi 24 janvier à 17h46 que mon conseiller ici présent m’a envoyé un message voulant savoir si j’avais été renvoyée. Évidemment, je n’étais pas au courant », a-t-elle déclaré face à la presse ce jeudi.
Mimi Touré a déchiré les raisons avancées pour justifier son éviction. « Je n’ai jamais démissionné, ni de l’Apr ni de la coalition Benno Bokk Yakaar », a justifié Aminata Touré. L’ancienne tête de liste de cette même coalition lors des législatives considère être victime « de la volonté du président Macky Sall de ne plus la voir à l’hémicycle. Il préfère recevoir Marine Le Pen qui passe son temps à insulter les noirs », lance-t-elle.
« Tous les juristes s’accordent sur le fait que les articles 60 de la Constitution et 7 du règlement intérieur de l’Assemblée n’ont pas été respectés », selon Mimi. Elle reste donc persuadée que sa déchéance est « une commande du président Macky Sall ». Elle compte donc faire face à celui pour qui, elle avait fait 5175 km lors des dernières législatives.
Mimi Touré compte par ailleurs saisir le Conseil Constitutionnel malgré le fait que Ismaïla Madior (ministre de la Justice) ait déjà écarté toute chance d’avoir gain de cause. Mais elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin. L’ancienne première ministre va aussi porter son combat sur le plan international.