Le mouvement JAMMI GOX YI a réagi suite au rejet de son recours par le Conseil constitutionnel. Joint au téléphone par SeneNews, Fadel Barro pointe un doigt accusateur à la direction Générale des élections qui a induit, selon lui, le Conseil constitutionnel en erreur. Les 7 sages ont notifié le rejet du recours à leur mandataire suppléant à Jean Pierre Correa alors que leur mandataire principal de la liste JAMMI GOX YI n’est personne d’autre que Bassiry Dieme. Pour Barro, ceci est une entorse à la loi en affirmant que ledit mouvement va déposer un rabat d’arrêt.
« La direction Générale des élections s’est trompée et a mis en erreur le Conseil constitutionnel. Parce que la DGE a notifié le rejet à notre mandataire suppléant, ce que la loi ne prévoit pas. Nous, on a déposé le recours par notre mandataire principal Bassiry Dieme parce que nous savions que la DGE s’était trompée, car il ne peut notifier à un suppléant alors, il y a un mandataire principal. Alors notre mandataire principal a déposé le recours. Le Conseil constitutionnel a estimé que c’était le mandataire principal Jean Pierre Correa qui devrait déposer le recours, là, le conseil s’est trompé. Jean Pierre Correa à qui le Conseil fait allusion n’est pas notre mandataire principal, c’est notre mandataire suppléant« , a-t-il précisé.
Outré, l’ancien coordonnateur de Y en a marre de poursuivre : « du coup quand le Conseil constitutionnel nous dit que seul votre mandataire principal devrait déposer effectivement, c’est notre mandataire principal Monsieur Masire Dieme qui l’a déposé. Donc c’est une erreur ou une légèreté de la part du conseil Conseil constitutionnel et la DGE. »
Épris de paix et de justice, mais très déterminé à se présenter devant l’électorat, Jammi Gox yi ne compte pas se laisser faire. « Nous allons déposer un rabat d’arrêt au conseil Conseil constitutionnel pour leur soumettre l’erreur. Ils sont totalement dans l’erreur. »
Il convient de rappeler que le recours du mouvement JAMMI GOX YI a été rejeté par les 7 sages par le « non-respect de la parité ». Dès lors, le conseil Conseil constitutionnel vient de confirmer la Direction Générale des élections (DGE).