Côte d’Ivoire : Un policier tire sur un élève de 3ème…
Le sergent de police M.B.C.A. a été pris, le vendredi 28 janvier 2022, à partie par une foule en colère à Yao Sehi (Yopougon) après avoir tiré une balle dans la cuisse gauche du nommé Chérif Ibrahim se disant élève en classe de 3ème.
Le Sergent de police M.B.C.A. en service à la direction de la police criminelle a blessé par balle le nommé Chérif Ibrahim, 16 ans, élève en classe, le vendredi 28 janvier 2022, à Yao Sehi, dans la commune de Yopougon. Les faits se sont produits aux environs de 15 heures dans le secteur susmentionné.
La version de l’élève blessé
Selon l’élève blessé qui a été conduit au commissariat du 16ème arrondissement de Yopougon, il était assis avec ses amis dans le quartier Yao Sehi quand de passage, le Sergent de police leur a intimé l’ordre de ne pas bouger, avant de les fouiller. Il dit n’avoir rien compris lorsque le policier a subitement ouvert le feu l’atteignant à la cuisse gauche. Par la suite, l’individu en question a été pris à partie par la population.
Le sergent parle de délinquants en pleine consommation de drogue
Vrai ou faux ? Le Sergent donne une version aux antipodes de celle de l’élève. En effet, selon lui, il allait voir sa camarade quand de passage à Yao Sehi, il a vu un groupe de délinquants selon ses termes qui consommaient de la drogue. Il a passé son chemin. Mais subitement, il a entendu certains jeunes dire qu’il était de la crimo.
Ce n’est pas tout. Il dit avoir reçu un violent coup à l’aide d’une arme blanche au niveau du crâne le blessant gravement au front. Au même moment, il a vu un autre individu armé de machette qui fonçait sur lui en vue de le taillader. Affaibli, a-t-il déclaré, il a donc fait usage de son arme de dotation personnelle de marque Beretta, CIPN Numéro D16965Z, atteignant la victime à la cuisse gauche.
« Le policier pris à partie par une foule en colère »
C’est à la suite de cet incident que le policier a été pris à partie par une foule en colère. La victime a été conduite au 16ème arrondissement par la foule. Quant au sergent, il a été protégé et conduit par une personne de bonne volonté, à savoir le Français R. Christian.
Plus tard, l’individu blessé par balle et le policier ont été conduits à l’hôpital général de Police par un équipage des Sapeurs-pompiers militaires. Selon le médecin Commissaire de Police E. Amos qui a reçu les deux victimes, leur pronostic vital n’est pas engagé. L’arme de dotation du…Lire la suite ici