Violence à l’Ucad : Moustapha Diakhaté en phase avec le SAES
Depuis un certain temps des actes de violence sont exercés sur des enseignants par des étudiants. Pour arrêter ce nouveau phénomène qui n’honore pas l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le SAES a décidé de suspendre les activités pédagogiques jusqu’à nouvel ordre. Moustapha Diakhaté approuve cette décision prise par le SAES.
Voici le post de Moustapha Diakhaté fait sur sa page Facebook :
Ce mercredi 16 juin 2021, j’ai appris la décision de la Coordination SAES Campus de Dakar de suspendre toutes les activités pédagogiques jusqu’à nouvel ordre à la suite d’inacceptables actes de violences qu’une poignée d’étudiants irresponsables exerce sur des enseignants.
En signant ce post, je marque mon total soutien au SAES, et au-delà du syndicat, à toute la communauté universitaire qui, contre vents et marées, a fait le choix de s’opposer à la violence d’une minorité d’étudiants.
Pour en finir avec la chienlit estudiantine, il urge :
1. de dissoudre toutes les amicales des université et instituts d’enseignement supérieur publics ;
2. d’interdire des listes de candidatures pour designer les membre des amicales ;
3. de revenir à la bonne vielle méthode d’élection de délégués d’amphis pour mettre en place les Amicales et designer, en même temps, les représentants des étudiants dans les Assemblée de Facultés et des Universités ;
4. de limiter les attributions des amicales aux seules affaires académiques dans les facultés ;
5. de mettre en place une coordination des Etudiants choisie à partir des amicales démocratiquement constituées ;
6. de supprimer les subventions accordées aux amicales à partir de prélèvements sur les droits d’inscriptions ;
7. d’élire des délégués de Pavillons pour designer les Représentants des étudiants dans les Conseils d’administration des Centres des œuvres universitaires.
Notre devoir de Sénégalais attachés à l’université, à l’autorité des Enseignants et de la sécurité dans les universités, est de refuser cette chienlit insupportable qu’une minorité d’hystériques étudiants cherche à imposer dans le campus académique et social.
Vive la République !
Vive le Sénégal !