L’institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Bignona a démarré l’année académique 2020/2021 Lundi par un amphi de rentrée. Le directeur des études, Ibou Diédhiou a saisi l’occasion pour faire le bilan de l’année écoulée. Sur les trois filières que sont la filière gestion transformation agroalimentaire, la filière gestion exploitation agroforestière et la filière énergies recouvrables et production durable, il y a eu 71 apprenants dont 51% de filles.
Après les cours en ligne organisés l’année dernière à cause de la pandémie, les enseignements ont démarré effectivement en présentiel le 1er Septembre 2020 à la faveur de la levée des restrictions sanitaires pour se terminer le 13 Février 2021 soit 5 mois et demi de cours. Cela a permis à l’ISEP de Bignona de réaliser 100%du programme. Au plan des résultats. L’ISEP a également fait 100% même si une quinzaine d’apprenants ont pu valider leur année après avoir été obligés de passer par une remédiation.
Cependant, tout n’était pas sur roulettes car il y a eu des difficultés. D’abord l’indisponibilité de locaux de cours propres à l’ISEP qui a été obligé de trouver des salles dans certains établissements scolaires en ville ce qui a causé d’énormes problèmes de coordination selon le directeur des études. L’institution ne dispose pas de moyens logistiques adéquat pour le transport des apprenants vers certains lieux d’apprentissage notamment pour la pratique et il a fallu l’appui de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) qui a mis à la disposition de l’ISEP de Bignona son bus.
Autres difficultés, c’est le manque de formateurs permanents, l’ISEP a été obligé de contracter avec des enseignants d’autres structures qui n’ont pas forcément le même calendrier que lui. Il faut également noter des difficultés liées au manque de matériel de travail entre autres mais au finish, l’ISEP a su faire face et a fait de bons résultats. Pour l’année qui vient de démarrer, l’ISEP devrait avoir entre cent et cent cinquante autres étudiants qui y sont orientés mais les efforts en cours venant du ministère de tutelle, l’institut espère encore pouvoir relever tous les défis.
L. Badiane Journaliste