Les syndicalistes se radicalisent à la Sen’Eau, l’entreprise en charge de la distribution de l’eau. Sur le pied de guerre, ces derniers dénoncent les lenteurs dans la matérialisation de leur plateforme revendicative.
Elimane Diouf, le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs des eaux du Sénégal (SATES), et ses camarades réclament, dans ce sillage, l’augmentation de leur salaire, la révision de la grille salariale, la cotation des postes et du système d’avancement, entre autres.
À la place, ils accusent la direction de créer un embrouillement entre les travailleurs, en organisant des élections de représentativité au sein du Conseil d’administration. Une manière de les détourner des questions essentielles, fulminent-ils, dans les colonnes de l’As : « alors que l’urgence est aujourd’hui d’ouvrir des négociations sérieuses pour la satisfaction des doléances contenues dans notre mémorandum. Il y a également la question de l’habitat. On avait un fonds d’épargne de crédits qui permettait aux travailleurs de pouvoir faire des emprunts depuis le début de Sen’Eau. Ces fonds ont été bloqués sous prétexte qu’ils devraient les réviser ».
Diouf et compagnie se disent déterminés en vue d’amener la tutelle au respect de ses engagements.
Emedia