Voilà deux ans que Lamine Diack est parti à jamais. Son nom est gravé en lettre d’or dans le panthéon du monde sportif en général et de l’athlétisme en particulier.
Malgré le fait qu’on ait voulu salir l’immense travail réalisé à la tête de l’IAAF (Fédération des Association Internationale de l’athlétisme), Lamine Diack reste ce monument qui s’est battu et s’est imposé jusqu’au-delà des frontières sénégalaises et africaines.
Un parcours élogieux qui mérite d’être raconté à la jeune génération en quête de repères et de références.
Malgré le fait qu’il était basé à Monaco, il n’a jamais raté une occasion de revenir au pays de la Teranga pour se ressourcer et étendre ses largesses.
Une anecdote…Etant présent à une assemblée générale de la fédération Sénégalaise de l’athlétisme, tenue au Cneps de Thiès, le généreux donateur n’a pas manqué d’interpeller deux jeunes dirigeants qui avaient porté le même survêtement de couleur bleu ciel et il leur avait demandé d’où est-ce qu’ils venaient tout en leur disant avec douceur et gentillesse qu’ils portaient de jolis survêtements.
A la réponse de l’un d’eux lui disant qu’ils venaient de Kaffrine, la nouvelle région née du dernier découpage administratif, il était si fier qu’il avait dit que Kaffrine l’intéressait car dans l’une de ses sorties, il avait fait un crochet dans cette ville. Et quand le jeune homme avait exprimé son souhait de bénéficier de son soutien, il avait automatiquement donné son accord pour accompagner le développement de l’athlétisme dans cette zone.
Un exemple parmi tant d’autres qui explique la vraie nature du président Lamine Diack.
Juste rappeler au passage que son leadership qui l’avait poussé jusqu’au plus haut sommet doit être mis en relief pour permettre que d’autres sénégalais se soient inspirés afin que demain, l’on puisse dire que le chemin tracé par l’illustre Président Lamine Diack, puisse être perpétué.
Que la terre lui soit légère et Qu’Allah l’accueille dans son Paradis céleste.
Abdou Marie Dia pour xibaaru.sn